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Burn-out et triangle de Karpman : le lien que personne ne vous explique

Vous vous épuisez pour les autres ? Et si vous étiez prise dans le triangle de Karpman ?
Comprenez ce schéma toxique et sortez-en durablement.

Tu n’es pas foux/folle. Tu n’es pas faible. Tu es peut-être juste coincé·e dans un triangle… dramatique.

 

Tu donnes tout. Tu veux bien faire. Tu t’investis à fond. Tu veux que ça fonctionne : au travail, à la maison, dans tes relations. Tu veux aider, soulager, arranger, faire ta part – parfois même la part des autres.

Mais malgré tout ça… tu te sens vidé·e. Incompris·e. En décalage. Tu finis épuisé·e, irritable ou triste sans raison apparente. Tu t’auto-accuses de “trop penser”, “trop ressentir”, “trop t’impliquer”.

Et si ce n’était pas toi, le problème ? Et si tu étais juste pris·e dans un schéma relationnel invisible mais terriblement puissant : le triangle dramatique de Karpman.

Un triangle relationnel qui t’emprisonne dans des rôles répétitifs :

  • Celui ou celle qui aide toujours (le/la sauveur·se),

  • Celui ou celle qui se sent impuissant·e, incompris·e (la victime),

  • Celui ou celle qui se sent obligé·e d’imposer ou de contrôler (le/la persécuteur·rice).

Des rôles que tu n’as pas choisis consciemment. Mais dans lesquels tu bascules malgré toi, au fil des situations. Jusqu’au jour où ton corps crie STOP : fatigue chronique, perte de sens, surcharge mentale, burn-out émotionnel.

Pourquoi c’est important de comprendre ce triangle ?

 

Parce qu’il agit comme un mécanisme d’autodestruction douce, en te maintenant dans :

  • des relations déséquilibrées,

  • une posture de sacrifice,

  • une confusion émotionnelle permanente.

Parce qu’il nourrit le burn-out, l’anxiété, la culpabilité, et l’épuisement. Et parce qu’il empêche d’accéder à des relations apaisées et à une posture alignée.

La bonne nouvelle ? Ce triangle n’est pas une fatalité.

 

Il existe un autre chemin. Un autre triangle, cette fois compassionnel, lucide, responsable. Il permet de sortir de la boucle infernale, de se reconnecter à soi, et de poser des limites justes.

Dans cet article, tu vas découvrir :

  • Ce qu’est le triangle dramatique de Karpman,

  • Pourquoi il peut t’enfermer sans que tu t’en rendes compte,

  • Comment il agit en silence dans les parcours de burn-out et de perte de sens,

  • Et surtout : comment en sortir, grâce à une posture plus saine et consciente.

Parce que tu mérites mieux qu’un rôle. Tu mérites une vraie place. Alors, prêt·e à changer de triangle ?

Le Triangle Dramatique : une machine à embrouilles

Dans ce triangle toxique, on prend un rôle sans s’en rendre compte :

La victime : “Tout est contre moi, je suis nul·le, je n’y arriverai jamais.”
Le persécuteur ou bourreau : “C’est à cause d’eux. Ils ne comprennent rien. Ils me pourrissent la vie.”
Le sauveur : “Laisse, je vais tout faire pour toi. Tu ne peux pas t’en sortir sans moi.”

👉 Le pire ? Chaque rôle alimente les autres.

Tu peux commencer en sauveur, mais finir épuisé·e et frustré·e, en mode : “Je fais tout, personne ne m’aide !” → tu deviens victime. “Tu n’en fais jamais assez !” → tu deviens persécuteur·rice.

C’est un triangle vicieux où tout le monde finit perdant :

  • L’un se sacrifie,

  • L’autre subit,

  • Le dernier accuse.

Et souvent… on alterne entre les trois, dans la même journée, dans la même relation, dans la même réunion. C’est usant, culpabilisant, invisible. Et pourtant, ça agit comme un poison lent dans tes relations, dans ton corps, dans ta vie pro.

Et c’est exactement le genre de dynamique qui précède ou entretient un burn-out émotionnel ou professionnel. Car à force d’être toujours dans la réaction, tu ne sais plus ce que tu veux vraiment. À force de porter des masques relationnels, tu perds ton identité, ton énergie, ta boussole.

Ce triangle n’est pas un hasard, c’est un mécanisme

Ce n’est pas “juste toi qui t’en fais trop”. Ce n’est pas une faiblesse. C’est un mécanisme profondément ancré dans notre histoire personnelle, notre besoin d’amour, de validation, ou de sécurité.

Certaines personnes s’installent durablement dans un rôle, presque comme une seconde peau :

  •  Le sauveur développe ce qu’on appelle le syndrome du sauveur. Il ou elle veut être utile, reconnu·e, indispensable. Mais souvent, ce besoin d’aider cache une peur : ne pas exister autrement que par le service ou le sacrifice. Et parfois, cela glisse vers une forme de contrôle ou de manipulation inconsciente.

  • La victime, elle, s’y enferme par manque d’estime d’elle-même, ou par peur de prendre sa place. Elle préfère se dire “faible” ou “injustement traitée” plutôt que d’oser poser des limites. Car poser des limites, c’est risquer d’être vue comme la “méchante” — ce que son système nerveux fuit à tout prix.

  • Le persécuteur, lui, impose, crie, coupe, parfois même brutalement.
    Mais derrière cette rigidité, il y a souvent une faille : une vulnérabilité qu’il refuse de ressentir, une peur panique de perdre le contrôle.

Et comme le dit Samuel Mergui, psychologue : “Les participants ont tendance à conserver un rôle habituel auquel ils reviennent souvent.”

Mais ce n’est pas figé. Une fois dans le triangle, on tourne. On alterne.
On glisse sans s’en rendre compte d’un rôle à l’autre. Et parfois… on emporte les autres avec soi.

Claire Jack, hypnothérapeute, l’explique très bien : “Les narcissiques peuvent entrer et sortir de ces rôles, passant de la victime (“Papa a été horrible avec moi, prends soin de moi”) à persécuteur (“Tu n’es qu’un enfant, arrête d’exagérer !”).”

Et elle ajoute : “Comme ils tirent leur validation de l’extérieur, ils font tout pour aspirer les autres dans leur triangle dramatique.”

C’est ce qui rend ce schéma aussi destructeur que sournois :
👉 Tu crois être en train d’aider quelqu’un…
👉 Mais tu te retrouves piégé·e dans un système relationnel fermé, où ton énergie se vide à sens unique.

Et si tu choisissais un autre triangle ?

Parce qu’il y a une autre voie. Une voie plus douce, plus consciente. Pas celle où tu t’oublies, pas celle où tu attaques, pas celle où tu subis.

Mais celle où tu choisis.
👉 Celle du triangle compassionnel – aussi appelé triangle du courage. Un triangle où tu ne joues plus un rôle. Tu redeviens auteur·rice de ta posture, de ta vie!… aligné·e avec tes besoins, ta voix, ton énergie.

Ce modèle-là, il repose sur trois fondations essentielles :

  • La responsabilité émotionnelle (je ressens, mais je ne projette pas),

  • Le respect de soi (je pose un cadre, sans culpabilité),

  • Et l’écoute de l’autre, sans m’écraser ni le sauver.

Voici les nouveaux rôles à incarner, bien loin du théâtre dramatique :

  • La sincérité (au lieu de la victime). C’est oser dire : “Je me sens dépassé·e, j’aurais besoin de soutien. Est-ce qu’on peut trouver une solution ensemble ?” Ici, tu n’abandonnes pas. Tu ne cries pas au secours. Tu oses exprimer ce qui est vivant en toi, sans attendre que l’autre devine ou porte à ta place.
  • L’autorité bienveillante (au lieu du persécuteur).  C’est affirmer : “Je pose cette limite parce qu’elle est essentielle pour moi.” Pas besoin d’écraser. Pas besoin de dominer. Juste poser un cadre clair, sans violence ni justification excessive. Tu deviens ta propre boussole, pas le gendarme des autres.
  • L’empathie lucide (au lieu du Sauveur).  C’est dire : “Je te soutiens, mais je te laisse aussi faire ta part.” Tu aides, oui. Mais pas au prix de ton énergie vitale. Tu ne sauves plus, tu soutiens avec discernement. Tu respectes le rythme de l’autre et le tien.

Ce triangle-là demande du courage, c’est vrai. Parce que sortir du dramatique, ça veut dire regarder ses automatismes en face, se désidentifier des rôles qu’on a joués toute une vie. Mais c’est aussi là que commence la vraie liberté.

Ce n’est pas magique. Mais c’est possible. Et chaque fois que tu choisis la sincérité plutôt que le silence, l’autorité saine plutôt que la colère, ou l’empathie lucide plutôt que le sacrifice…
Tu réécris le script. Tu te réalignes…..

Tu veux en sortir, toi aussi ?

Tu n’as pas à rester prisonnier·e d’un rôle qui ne te ressemble plus. Tu peux choisir le triangle de la maturité. Celui qui te reconnecte à toi. À ta vérité. À ta boussole intérieure. Celui qui t’aide à sortir de la confusion, du bruit, de la fatigue émotionnelle.

Et oui, ça peut aussi te sortir d’un burn-out!!! Parce que quand on arrête de jouer un rôle, on arrête de se trahir. Et là, la clarté revient. L’apaisement revient. Le sens revient.

 

 Tu veux explorer ton propre schéma ? Tu peux m’écrire, ou réserver un appel découverte.
On verra ensemble comment passer de la lutte à l’équilibre, du flou à l’élan.

Et pour t’aider à faire un premier pas, je t’offre un mini-guide PDF à télécharger :

🎁 “Comment passer du triangle dramatique au triangle compassionnel ?”

Un guide clair et accessible pour sortir des rôles toxiques et retrouver une posture qui te respecte :

Ce que tu vas y découvrir :

  1.  Identifier ton rôle habituel

  2.  Déconstruire tes croyances limitantes

  3. Repérer les “invitations au triangle”

  4. Apprendre à communiquer autrement

Il est gratuit, il est doux, il est puissant. Et il peut déjà t’ouvrir une porte. Dis-moi si tu le veux, ou clique ici pour le recevoir dans ta boîte mail.

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2 réflexions sur “Burn-out et triangle de Karpman : le lien que personne ne vous explique”

  1. Bonjour,
    Un article très pertinent, dans lequel je me retrouve et qui résonne en moi. Un grand merci pour votre partage.
    Avez-vous des formations qui soient prises en charge par le CPF (compte formation)?
    Merci
    Belle journée

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